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Mémoire universitaire

Agriculture urbaine et notion de communs

Alors que nous sortons d’un siècle industriel, l’agriculture a quitté massivement les villes et a largement adopté un modèle de monocultures intensives, qui a fortement impacté notre planète et nos modes de vie. De plus en plus d’habitants se questionnent sur ces problématiques et se réapproprient les espaces publics urbains et parfois même les espaces privés pour créer de nouvelles exploitations agricoles intégrant de nouvelles dimensions sociales, pédagogiques, nourricières et économiques pour une ville en commun. L’agriculture urbaine aspire être une solution complète et durable. Elle cherche à proposer des solutions pour permettre la réappropriation par les habitants de plus saines habitudes alimentaires, pour améliorer la résilience de nos ville face au changement climatique. Sa pérennité dépend de sa capacité à inventer de nouveaux modèles économiques et sociaux, adaptés  au contexte urbain. Plusieurs théoriciens ont proposé le concept de « Communs » pour désigner des ressources destinées à être partagées par le plus grand nombre. L’objet de ce mémoire est d’utiliser ce concept pour questionner différents types d’agriculture urbaine. En quoi les « Communs» peuvent-ils servir à  repenser la question de l’agriculture urbaine et des jardins partagés, à travers la notion de « Ville comestible » ? Quels rôles ont ces espaces tant voulus par certains habitants ? Quels sont les différents types de de gouvernance mis en œuvre dans les projets d’agriculture urbaine ? La vision de l’espace urbain cultivable comme bien commun, et l’inventaire des droits d’accès et d’usage de ces communs, permettent de défendre deux valeurs de l’agriculture urbaine : l’échange et le partage. L’éthique naturelle qui en dérive et qui doit orienter la gouvernance les communs est de prendre soin de la terre et des hommes et de partager équitablement les ressources. 

Dossier d'analyse de groupe

Analyse sociale, géographique et paysagère de la communauté de commune du boccage de Bressuire

Dans le cadre de notre formation en Master GAED (Géographie Aménagement Environnement Développement) parcours PEPS (Paysage Environnement Participation et Société), nous avons été chargés de répondre à une commande émise par la Communauté d’Agglomération du Bocage Bressuirais, située dans le département des Deux-Sèvres. La commande nous a été formulée en ces termes : « Le paysage bocager, une ressource pour l’attractivité résidentielle et économique du Bressuirais. » Cette demande intervient en parallèle de la constitution d’un plan de paysage par la collectivité. Débutée en 2017, cette initiative regroupe une équipe pluridisciplinaire ayant pour objectif d’apporter un regard sensible sur les paysages constituant le territoire. Notre étude portera plus précisément sur deux sites : la vallée de l’Ouin et le Haut Val de Moine, situés au nord-ouest de l’agglomération, et les Seuils de Gâtine, situés au sud. Ce document s’adresse aux élus et acteurs de la Communauté d’Agglomération, ainsi qu’aux habitants du Bocage Bressuirais. Il a pour objectif, à travers un diagnostic et des ateliers de médiation, de cerner les caractéristiques paysagères du territoire et de comprendre l’image que perçoivent les habitants, afin de définir le rôle du paysage dans l’attractivité résidentielle, économique et touristique. Pour répondre à cette demande, nous mobiliserons l’ensemble des connaissances et pratiques acquises lors de notre formation. Nous ferons appel aux différents acteurs du territoire à travers des travaux de concertation et de médiation afin qu’ils viennent compléter notre étude par une expertise d’usages. Notre équipe se compose de douze étudiants aux formations initiales plurielles, ce qui nous permet d’aborder cette commande à travers un large champ disciplinaire.

Mémoire d'Ecole

Penser et réinventer la friche industrielle

Dans le cadre de ce mémoire, nous nous intéresserons à la friche urbaine industrielle. Nous essaierons de cerner les différents types de friches et leurs localisations. Toutes les friches sont différentes par leur taille et par leur histoire, chacune a des particularités essentielles à prendre en compte pour réfléchir à son devenir.

Nous nous pencherons par la suite sur ce que les friches suscitent chez les hommes. Les friches offrent la possibilité de se perdre dans les ruines, de se retrouver dans des lieux où le temps semble s’être arrêté, de déambuler à travers les vestiges d’un temps trop vite oublié, là où la végétation n’a pas de limite et n’a pas d’autre maître qu’elle-même, de retrouver des traces, des machines sur lesquelles se mêlent la rouille rougeâtre et les feuilles verdâtres. Elles contiennent toute une histoire. Elles sont sauvages. Mais leur réhabilitation n’est pas impossible, bien au contraire. Il est primordial de s’imprégner de ces lieux pour penser leurs futurs.

Après cette approche sensible seront abordés différents enjeux liés à la friche. La friche urbaine pose trois questions essentielles ; son enjeu historique, son enjeu écologique et son enjeu socio-économique. Historique, car bon nombre de friche industrielles ont un passé très marquant comme c’est le cas à Roubaix qui fut l’une des plus importantes villes industrielles de France. Écologique car dans ces friches se développe une végétation spontanée, qui évoluent très souvent en rapport avec l’histoire du terrain et la pollution des sols qui est souvent un élément déterminant de l’écosystème. Enfin, socio-économique car ces friches sont assez souvent des lieux de regroupement pour des associations ou encore des « populations furtives ».

Il sera abordé par la suite, la question de la temporalité de ces lieux. En effet, au-delà du fait qu’ils procurent un sentiment de temps arrêté, se sont aussi des lieux d’où l’homme s’efface peu à peu. Abandonnées, très souvent craintes par l’homme, les friches deviennent des lieux « Hors du temps ». Il sera abordé la question du « temps long » pour accompagner leur mutation.

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